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Un cercle vicieux dangereux pour la santé mentale

Dans le documentaire, Angie, étudiante, confie avoir envisagé de se suicider face à son eczéma et l’isolement que cela lui a imposé.  Cela a joué sur ses rêves de carrière dans le maquillage, sa peau ne pouvant supporter la matière, tout comme sur sa vie privée. Elle pensait être un fardeau pour ses parents, engagés financièrement dans son traitement. « Je ne voulais même plus avoir d’enfant de peur qu’ils aient la même maladie que moi et vivent la même chose », confie-t-elle.

Et la jeune femme est loin d’être un cas isolé. L’étude européenne, « The Psychological Burden of Skin Diseases », publiée dans le « Journal of Investigative Dermatology » et menée dans 13 pays, a révélé que 10,1 % des patients en dermatologie souffraient de dépression clinique, contre 4,3 % dans la population générale. De plus, 12,7 % des patients dermatologiques ont exprimé des idées suicidaires, un taux supérieur à celui observé chez les patients médicaux généraux. Des données choc quand on sait que ces situations renforcent un cercle vicieux : plus le stress et l’anxiété augmentent, plus les symptômes cutanés s’aggravent, et inversement.

Pour combattre ces situations, il est essentiel face aux problèmes dermatologiques d’adopter une approche globale : combiner les rendez-vous chez le dermatologue (avec traitements à la clé) à un soutien psychologique. Autrement dit, prendre soin de sa peau mais aussi de sa santé mentale. Cela peut contribuer à rompre ce cercle vicieux entre les symptômes cutanés et ce sentiment mal-être profond.