« La nation sans Etat, serait corps sans âme et concept sans histoire » (André Malraux)
Or, c’est l’Etat, qui pour le pire et le meilleur, a fait la France. Une singularité : dans d'autres pays ce sont les villes, les marchands, le grand prêtre ou les militaires... Sans l'Etat, expliquait Malraux à l’Institut Charles-de-Gaulle le 23 novembre 1975 pour le cinquième anniversaire de la mort du général de Gaulle, la France claudique : le Général, ajoutait Malraux, croyait que l’Etat "pouvait être l’agent de l’unité nationale toujours menacée et la Convention l’a vu ainsi." Les plus grands serviteurs de la France ont servi la France "en transformant l’Etat : on n’imagine pas Bonaparte connétable de Louis XVI. Monarchies et républiques avaient donné forme à la nation qui, sans Etat, serait corps sans âme et concept sans histoire. »
Au petit jeu de savoir qui est responsable de l’affaissement, il y a pléthore de champions de la déglingue éligibles à la cuillère de bois. Des champions de la cosmétique réformiste, des recordmen du panier percé, des as du « y a qu’a faut qu’on », ou « c’est pas moi, c’est les autres ».
Le concours de défausse est très relevé avec des saisons plus ou moins hautes et plus ou moins basses depuis en gros le second septennat de François Mitterrand. La France est rentrée à reculons dans ce siècle.
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