Emprunt forcé : une martingale sous conditions

Les sénateurs socialistes ont pensé à relancer l’emprunt forcé pour remplir les caisses de l’État. Les plus riches y souscriraient obligatoirement, se feraient rembourser mais renonceraient à recevoir des intérêts. Pas bête. Il faut pour cela remplir quelques conditions.

Les sénateurs socialistes connaissent bien la musique politique. Ils viennent de trouver un moyen de faire rentrer de l’argent sans augmenter les impôts. Cette formule magique, sorte d’abracadabra budgétaire, tient en deux petits mots : emprunt forcé. Concrètement, les Français les plus riches (revenu supérieur à 1 million d’euros ou patrimoine au-delà de 10 millions) devraient obligatoirement souscrire à des titres émis par l’État. Ils retrouveraient leur mise à l’échéance de 2029 mais ne recevraient pas un centime d’intérêts. Le Trésor public s’endetterait ainsi à taux zéro, lèveraient 5 à 6 milliards, et ceux de la haute participeraient à l’effort national sans passer par le percepteur, l’homme le moins désiré de France en ces temps de ras-le-bol fiscal.

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