Le Mondial 2026 se retrouve au cœur d’une tempête politique et migratoire. Organisé par les États-Unis, le Canada et le Mexique, il devait incarner une fête planétaire du football. Mais l'évènement est sous tension...

À quelques mois du coup d’envoi, une série de décrets migratoires signés par Donald Trump vient rappeler que l’accès au territoire américain est plus que jamais un enjeu géopolitique. Cela a des conséquences directes pour des milliers de supporters.​

Un Mondial aux frontières resserrées

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a remis au centre de son agenda la question des frontières. Il y a associé la fermeté migratoire et sécurité nationale. Dans ce contexte, la Coupe du monde 2026 se retrouve percutée de plein fouet par cette nouvelle doctrine de fermeture.​

Un décret présidentiel récent a élargi la liste des pays totalement interdits de territoire américain. On y  retrouve notamment le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Soudan du Sud, la Syrie. Les détenteurs de passeports de l’Autorité palestinienne, aux côtés de l’Iran et d’Haïti sont aussi concernés. Officiellement, Washington justifie ces mesures par des taux jugés trop élevés de dépassement de visa. On évoque également des doutes sur la fiabilité de certains documents d’identité.​

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