C’est là que tout s’est joué. En ne saisissant le médiateur bancaire qu’en 2024, soit bien plus d’un an après le refus initial opposé par sa banque en septembre 2021, il a laissé filer le délai légal. Trop tard pour faire valoir ses droits. Une erreur de timing qui a définitivement clos la porte d’un éventuel recours, malgré les précédents judiciaires en sa faveur.
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Un recours était possible, mais Monsieur X a agi trop tard pour contester le retrait injustifié de son compte épargne
Un dernier recours pour le litige lié à son compte épargne
Malgré plusieurs relances adressées à sa banque, Monsieur X s’est heurté à un refus catégorique. Le LCL a opposé une défense implacable : selon la banque, le virement litigieux avait été validé via le dispositif 3D Secure, censé garantir l’authenticité de l’opération. Autrement dit, si la transaction a été autorisée, elle ne peut être contestée. L’établissement en a donc conclu qu’aucune indemnisation n’était due, laissant l’affaire là où elle avait commencé : sans réponse concrète.
Désormais, une seule voie reste ouverte à Monsieur X : celle de la justice. Il peut encore porter plainte, dans un délai de six ans à compter de la date du litige. Une échéance qui laisse du temps, mais dont l’issue reste incertaine. Entre-temps, son divorce a été prononcé, ajoutant une page de plus à une affaire déjà marquée par de nombreux revers.
