Loin de l'image idyllique du "paradis polynésien", Hinaupoko Devèze a connu l'enfer intérieur de l'épuisement. Elle révèle avoir fait un burn-out durant son parcours universitaire. Engagée dans des études de droit particulièrement exigeantes, la jeune femme a été confrontée à une pression intense qui l'a menée au point de rupture. ""J'ai vécu un burn-out pendant mes études de droit. Ça a été une période assez compliquée", a-t-elle confié lors d'une interview pour le site de Polynésie 1ʳᵉ.
Plutôt que de dissimuler cette épreuve, Miss France 2026 en a fait la pierre angulaire de son engagement. Elle assume cette vulnérabilité pour mieux la combattre. Son objectif est clair : utiliser sa nouvelle notoriété pour libérer la parole, notamment chez les jeunes qui subissent une pression scolaire et sociale croissante. "On incarne ce modèle qui pousse à ne pas montrer ses failles", confie celle qui sera chaperonnée durant son règne par sa bonne fée Camille Cerf (Miss France 2015).
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Burn-out et cyberharcèlement : les Miss brisent le silence
Si l'initiative de Hinaupoko Devèze est inédite, le mal-être des reines de beauté, lui, ne l'est pas. La pression médiatique, le rythme effréné des déplacements et l'exposition au jugement public ont déjà fait des ravages. Plusieurs anciennes Miss avaient pris la parole sur ce sujet, pendant et après leur règne. Comme Laetitia Bléger, l'ancienne hôtesse de l'air alsacienne élue Miss France 2004. "J'ai fait un burn-out et souffert de trois ulcères. Il était temps que je commence à écouter mon corps, les signaux qu'il m'envoyait. Du coup, j'ai arrêté et j'ai changé de vie radicalement", a-t-elle déclaré pour Purepeople.
La différence majeure est que Devèze aborde le sujet en amont, en faisant de la prévention son cheval de bataille, tandis que ses prédécesseures n'ont souvent pu en parler qu'a posteriori. Ce changement d'approche coïncide avec une évolution du comité Miss France qui semble favoriser des profils plus authentiques. Le phénomène est amplifié par la violence des réseaux sociaux, où des candidates comme Angélique Angarni-Filopon (Miss France 2025) et Eve Gilles (Miss France 2024) ont été la cible d'un cyberharcèlement dévastateur.
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