Quand Trump et les siens soutiennent Le Pen et Bardella

Progression des « partis patriotiques »

Selon la Maison-Blanche, les jours de cette Europe-là — libérale, sociale, cosmopolite — sont comptés. Rien ne va, rien n’ira, sinon de mal en pis : la perte des identités nationales en raison de l’immigration et la chute de la natalité ; la censure de la liberté d’expression et la répression des oppositions politiques. Mais cette Europe aujourd’hui maudite, est-elle une cause perdue dans l’esprit des ultras qui ont pris le pouvoir à Washington ? Certainement pas, ils restent même « d’un grand optimisme » en raison de la progression politique, culturelle, électorale surtout, des « partis européens patriotiques », appellation distinguée pour promouvoir les extrêmes droites européennes. Pour exercer cette influence-là, il s’agira pour Trump et ses acolytes de « cultiver la résistance à la trajectoire actuelle de l’Europe ». Incroyable aveu et formule de guerre. Traduction ? Intervenir par tous les moyens, influer, peser, s’ingérer, en particulier dans la prochaine élection présidentielle… française ! Un rendez-vous décisif pour poursuivre le double objectif ultime : le démantèlement des institutions européennes ainsi que l’affirmation d’une alliance Washington-Paris-Moscou avec des alliés tels le Hongrois Orban ou l’Italienne Meloni. Pareille construction passe nécessairement par la victoire présidentielle de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella. Trump y consacrera tous les moyens nécessaires, sous quelque forme que ce soit.

Union entre extrême droite et droites

On connaît la puissance de l’ingérence russe, sur les réseaux sociaux en particulier, on la sait active, omniprésente déjà, prête à monter toute une série de mauvais coups, jusqu’aux provocations antisémites. Qu’en sera-t-il de l’ingérence de l’Amérique trumpiste annoncée, elle, sans aucune gêne ? Elle sera, on le sait par avance massive. Elle s’appuiera sur les nombreux ralliements encore officieux, plus ou moins masqués, à cette union entre extrême droite et droites. Chaque jour elle gagne de nouveaux partisans, le moindre n’étant pas Nicolas Sarkozy, lequel dans son nouvel opus, ne manque pas d’insister sur le bien que lui inspire Marine Le Pen après qu’il a reçu en ses bureaux… Jordan Bardella. Difficile d’être plus explicite. Le trumpisme à la française est cette fois en marche.

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