Une enseignante frappée par une élève après lui avoir demandé de retirer son voile

Protestation des enseignants (3/12)

En réaction à cet événement, les enseignants du lycée ont décidé d'exercer leur droit de retrait, suspendant ainsi les cours le lendemain. Cette décision a été prise pour protester contre la violence subie par leur collègue et pour demander des mesures de sécurité renforcées dans l'établissement. L'ex-ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a condamné cet acte inacceptable et a annoncé qu'une mesure conservatoire avait été prise contre l'élève, lui interdisant l'accès à l'établissement jusqu'à son conseil de discipline.

Soutien de Gérald Darmanin (4/12)

L'ancien ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a également réagi en exprimant son soutien à l'enseignante et en soulignant l'importance de défendre les principes de la laïcité. Il a rappelé que la violence contre les enseignants est une attaque contre la République elle-même et a appelé à une condamnation unanime de ces actes. Une équipe mobile de sécurité a été déployée sur place pour assurer la sécurité des personnels et des élèves.

Procès et condamnation (5/12)

Quelques mois plus tard, l'affaire a été portée devant le tribunal correctionnel de Lille, où l'élève a été jugée pour violences sur une personne chargée d'une mission de service public et menaces de mort. La jeune fille, âgée de 18 ans au moment des faits, a été condamnée à quatre mois d'emprisonnement avec sursis et à un stage de citoyenneté. Elle a reconnu avoir porté des coups, mais a nié avoir giflé l'enseignante, affirmant avoir réagi sous le coup de l'énervement.