Une famille a vécu l’enfer à Noël. Suite à un conflit concernant des cadeaux, un adolescent a tué sa soeur aînée, son bébé dans les bras.

La famille, toujours dans la maison, a été alertée par le bruit de ce coup de feu glaçant. Les personnes présentes ont découvert la scène du crime avec horreur, et sous le choc, beaucoup sont restés stoïques.

"Elles auraient déclaré avoir consommé des stupéfiants : du crack et du cannabis". C'est ce qui, entre autres, a poussé le parquet de Fontainebleau à ouvrir une enquête pour homicide involontaire.

La violence chez les adolescents peut être banale, ou bien conduire à l'irréparable, comme c'est le cas pour cette famille de Floride. Le criminologue Jack Levin a répondu à ces questions sensibles "Pourquoi ?" à Sabine Pirolt.

Tout d'abord, de quel environnement viennent ces jeunes à la violence inouïe ? : "Aux États-Unis, ils viennent de communautés sans importance, c'est-à-dire de banlieues ou de milieux ruraux, éloignés des grands centres. Ils ne vivent pas dans de grandes villes et très peu d'entre eux sont pauvres.", a déclaré Jack Levin.

Si cette violence paraît exceptionnelle, et un tel drame, rare, le criminologue assure qu'il n'en est rien, malgré la gravité des actes : "Des millions de jeunes gens, mais seuls quelques-uns passent à l'acte. Certains élèves sont déprimés, mais ils ne sont pas isolés, car leurs parents sont là pour les aider (...) D'autres encore voudraient tuer, mais ils n'ont pas d'arme."