Voici ce que signifie cette petite cicatrice que beaucoup de Français ont sur le bras gauche

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Si par un heureux hasard vous faites partie de la génération née avant les années 1970, vous avez sans aucun doute une particularité physique. Et cette particularité, c’est la fameuse et surtout intrigante cicatrice sur le bras gauche.

Cette marque n’a jamais voulu vous quitter depuis que vous vous usiez les yeux sur les bancs de l’école à tenter de percer son mystère sans succès. Eh bien, réjouissez-vous chers lecteurs puisque aujourd’hui nous avons la réponse.

La petite cicatrice que certaines personnes, généralement âgées de la quarantaine et située sur le bras gauche, paraît bien mystérieuse. Pourtant, elle a bien une signification. En fait, cette cicatrice est bien plus ancienne que cela puisqu’elle remonte au XVIIIe siècle. Une époque où l’épidémie de la variole faisait rage et sévissait, faisant des dizaines de milliers de morts. Cette petite cicatrice aux contours bizarres est donc due au vaccin contre cette vilaine variole.

Cette maladie mortelle, qui été éradiquée de la surface du globe en 1980 grâce à la vaccination, revient aujourd'hui sous une forme qui inquiète : la variole du singe. Mais quelle est l'histoire de cette fameuse cicatrice et sa signification ? Nos explications.

Variole : une cicatrice indélébile sur le bras gauche

Cette marque plus ou moins visible et de forme ronde vient en fait du passé. Cette cicatrice est causée par le vaccin contre la variole, une maladie infectieuse d’origine virale, très contagieuse et qui avait provoqué une pandémie. Ce syndrome mortel a été responsable jusqu’au XVIIIe siècle de dizaines de milliers de décès par an en Europe. D’ailleurs, un certain Robespierre en a été victime, tout comme Mirabeau, Danton, Mozart ou encore Beethoven.

Ce virus mortel et fatal se propageait à une vitesse effarante et se caractérisait par l'apparition de nombreuses pustules sur le corps et le visage. Les personnes frappées par la variole avaient alors de nombreux boutons. Ainsi, jusqu’en 1970, le vaccin contre la variole était obligatoire pour tous les enfants. Il faut dire que jusqu’à cette époque, cette terrible maladie était encore assez répandue dans le monde. Le vaccin mis au point a pu ainsi sauver de nombreuses vies.

Mais l’autre pendant de cette affaire, un peu fâcheux, c’est que le vaccin contre la variole laisse une marque indélébile sur le bras. Et toutes les personnes à qui on avait administré cette injection porteront cette cicatrice à vie. Cette marque est due en elle-même au procédé du vaccin, car après l’injection, des boursouflures ressemblant à la piqûre d'un moustique apparaissent alors sur la peau. Et c’est là, qu’une fois dégonflées, seule reste la cicatrice apparente.

Une question subsiste : pourquoi les vaccins usités actuellement ne nous laissent aucune trace ? Eh bien, c’est parce que le procédé n’est pas du tout le même. En effet, la manière d’administrer le vaccin antivariolique BCG est bien différente de celle contre la Covid-19 par exemple. De fait, il est injecté à l’aide d’une aiguille à deux pointes. Et cette aiguille a piqué l’épiderme plusieurs fois et à différents endroits. L’objectif était de distribuer le vaccin de manière uniforme.

Ensuite, les particules injectées se multiplient et provoquent cette fameuse cloque appelée papule, qui va se transformer en vésicule remplie d’eau. Dernière étape, après l’injection, la peau peut devenir rouge et gonflée. Elle est similaire alors à une piqure de moustique ou bien d’insecte. Le processus peut mettre plusieurs semaines, mais ce gonflement finira par s’atténuer. Restera alors la cicatrice que d’aucuns pourront trouver trop disgracieuse, mais c’était pourtant là le syndrome d’une vaccination réussie pour les médecins.

Pour les étapes de cuisson complètes, rendez-vous sur la page suivante ou sur le bouton Ouvrir (>) et n'oubliez pas de PARTAGER avec vos amis Facebook.