À 65 ans, Yannick Noah s’est fait une place de choix dans le cœur des Français. Tennisman très prometteur à la fin des années 70, c’est finalement en 1983 qu’il fait la différence en remportant Roland-Garros. Également finaliste de la Coupe Davis l’année précédente, Noah devient en un rien de temps une véritable star des courts. Son talent, Yannick l’exploite aussi dans la musique. Il est d’ailleurs le seul sportif tricolore à avoir réussi à se reconvertir avec succès et bâtir une carrière musicale durable.
Yannick Noah sans détour sur son arrivée compliquée en France
Né à Sedan dans les Ardennes, Yannick Noah est ensuite parti vivre avec sa famille au Cameroun, pays d’origine de son papa. De retour en France à l’âge de 12 ans pour poursuivre une carrière sportive et concilier en même temps ses études, le futur tennisman a malheureusement vécu des moments douloureux. Victime de bizutage et de racisme, l’artiste raconte : "J’étais devenu 'black'. Mon premier surnom ça a été 'Bamboula'".
Dans l’émission La face Katché, Yannick Noah s’était remémoré un épisode particulièrement douloureux : "C’était beaucoup de bizutages. (…) Quand tu es un gamin, que tu es seul, que tes parents sont à l’autre bout du monde… et que tu as six mecs qui te tiennent, tu es à poil, tu as 12 ans, pas de poil sur la bi**, et qu’ils te vident ton tube de dentifrice dessus… C’est humiliant. J’étais le plus petit, je ne pouvais pas lutter. C’est très difficile".
Cet album en lien avec sa mère adorée
Des moments d’une incroyable dureté pour un jeune adolescent. Malgré tout à l’époque, Yannick Noah a puisé sa force dans le tennis et a répondu à sa manière sur les courts. "C’était avec ma raquette que j’allais exister. J’allais répondre avec ma raquette. Tant que je n’avais pas gagné, je fermais ma gueule", poursuivait-il.
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